GEOPOWEB

DÉMOCRATIE et MONDE GLOBALISÉ. À propos de la « Grande Expérience » de Yascha Mounk

LE PACTE VERT, L’ AGRICULTURE ET L’ « EFFET BRUXELLES » A L’ÉPREUVE DU XXIÈME SIECLE. A. DI MAMBRO et M. RAFFRAY

ART ET DÉNONCIATION POLITIQUE : LE CAS DE LA RDA. Elisa GOUDIN-STEINMANN

LE MULTILATÉRALISME AU PRISME DE NATIONS DESUNIES

RÉINDUSTRIALISATION ET DÉCARBONATION, QUID DE LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE ET DU RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE ? Sophie BOUTILLIER

ET SI LE RETOUR DE L’INFLATION ÉTAIT UN ÉVÈNEMENT GÉOPOLITIQUE ? Sylvie MATELLY

LES NEUTRES OPPORTUNISTES ONT EMERGÉ. Thomas Flichy de la Neuville

LE GROUPE DE BLOOMSBURY ET LA GUERRE. CONVICTIONS ET CONTRADICTIONS. Par Jean-Marc SIROËN

LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE, AVENIR DE L’INDUSTRIE ? Par Nadine LEVRATTO

« LA GUERRE DES PUISSANTS »

« ENTRE IGNORANCE ORGANISÉE ET RÉSILIENCE, LA GESTION DE LA CATASTROPHE NUCLÉAIRE DE FUKUSHIMA PAR LA RESPONSABILISATION DES VICTIMES ». Alexandre VAUVEL

UKRAINE. « IL FAUDRAIT PROCÉDER À UNE REFONTE DES TRAITÉS QUI RÉGULENT LA SÉCURITE EUROPÉENNE »

DE LA SOCIÉTÉ POST-INDUSTRIELLE À LA SOCIÉTÉ HYPER-INDUSTRIELLE. LA RÉHABILITATION DE LA SOUVERAINETÉ ÉCONOMIQUE. Par Arnaud PAUTET

NE PAS SE SOUMETTRE À L’HISTOIRE. IMPRESSIONS DE « DÉJA VU »

LA MONDIALISATION A ENGENDRÉ UNE CONFLICTUALITÉ PERMANENTE. Par Raphaël CHAUVANCY

ÉTHIQUE NUMERIQUE ET POSTMODERNITÉ. Par Michel MAFFESOLI

UNE MONDIALISATION À FRONT RENVERSÉ

LES DESSOUS GÉOPOLITIQUES DU MANAGEMENT. Par Baptiste RAPPIN

LE COVID-19 S’ENGAGE DANS LA GUERRE MONDIALE DES VALEURS. Par J.P. Betbeze

LE MULTILATERALISME EN QUESTION. Par Philippe MOCELLIN

« LE VRAI COUPABLE, C’EST NOUS » !

VIVE L’INCOMMUNICATION. Par Dominique WOLTON

LES SENTIERS DE LA GUERRE ECONOMIQUE. Par NICOLAS MOINET

LE RETOUR DES NATIONS... ET DE L’EUROPE ?

LES FUTURS POSSIBLES DE LA COOPERATION FRANCO-ALLEMANDE. Claire DEMESMAY

GEOPOLITIQUE DE LA PROTECTION SOCIALE. Julien DAMON

L’ACTUALITE DE KARL POLANYI. Par Nadjib ABDELKADER

« LE MONDE D’AUJOURD’HUI ET LE MONDE D’APRES ». Extraits de JEAN FOURASTIE

VERS UNE CONCEPTION RENOUVELÉE DU BIEN COMMUN. Par F. FLAHAULT

« POUR TIRER LES LEÇONS DE LA CRISE, IL NOUS FAUT PRODUIRE MOINS ET MIEUX ». Par Th. SCHAUDER

AVEUGLEMENTS STRATEGIQUES et RESILIENCE

Mondialisation, Etats, organisations, relations interpersonnelles : QUELS EXERCICES DISCURSIFS DU POUVOIR ? O. DUPONT

LE CAPITALISME et ses RYTHMES, QUATRE SIECLES EN PERSPECTIVE. Par Pierre Dockès

NATION et REPUBLIQUE, ALLERS-RETOURS. Par Gil DELANNOI

L’INDIVIDU MONDIALISE. Du local au global

LE DEFI DE L’INTELLIGENCE ECONOMIQUE par N. Moinet

De la MONDIALISATION « heureuse » à la MONDIALISATION « chute des masques »

MYTHE ET REALITE DE LA SOCIETE ENTREPRENEURIALE. L’entrepreneur, « l’homme à tout faire du capitalisme » ? Par Sophie Boutillier

Lectures GEOPOLITIQUES et GEOECONOMIQUES

DEUX THEORIES DU POPULISME

QUAND le SUD REINVENTE le MONDE. Par Bertrand BADIE

L’ETAT-NATION N’EST NI UN BIEN NI UN MAL EN SOI". Par Gil Delannoi

LA MONDIALISATION et LA SOUVERAINETE sont-elles CONTRADICTOIRES ?

SOLIDARITE STRATEGIQUE et POLITIQUES D’ETAT. Par C. Harbulot et D. Julienne

La gouvernance mondiale existe déjà… UN DIALOGUE CRITIQUE AVEC B. BADIE

LA LITTERATURE FAIT-ELLE DE LA GEOPOLITIQUE ?

PENSER LA GUERRE AVEC CLAUSEWITZ ?

L’expression GUERRE ECONOMIQUE est-elle satisfaisante ?

LA GEOPOLITIQUE et ses DERIVES

A propos d´un billet de Thomas Piketty

Conférence de Bertrand Badie : Les embarras de la puissance (9 février 2014)

Conférence de Bertrand Badie : L’humiliation : une pathologie des relations internationales (6 novembre 2014)

GEOPOWEB, LIRE LE MONDE EN TROIS DIMENSIONS (Géopolitique, Géoéconomie, Philosophie politique). Mondialisation « à front renversé » et politiques d’endiguement

mercredi 8 février 2023 Patrick LALLEMANT

Les logiques de puissance ont toujours existé mais s’inscrivent désormais dans un retour inédit des politiques d’endiguement (George F. KENNAN, février 46). Il s’agit de contenir l’avancée menaçante de pays adverses : Etats-Unis contre la Chine mais aussi Chine vis-à-vis des Etats-Unis.

Les politiques d’endiguement de chaque adversaire sont multiformes : géographique et militaire (Mer de Chine, flanc Est de l’Europe), mais aussi juridiques (lois extraterritoriales, sanctions…), économiques (redéploiement des chaînes de production), voire même culturelles (enjeux entre autres de la révolution numérique et technologique).

La Chine s’inscrit à son tour, de plus en plus dans une logique de construction de lois extraterritoriales, ce qui revient à dire que le droit devient un outil pour atteindre des objectifs politiques dans les relations internationales ou pour obtenir un avantage concurrentiel économique.

Les politiques de « containment » rognent l’interdépendance acquise depuis la phase de la « mondialisation heureuse ». Pour Alice Ekman, elles vont dans le sens d’une bipolarisation croissante (dissociation des mondes) [1]. Le grand marché mondial, le « level playing field » en prennent un sacré coup ! Toute une nouvelle cartographie des zones d’influences est en train de se mettre en place. Ne pas oublier non plus les opportunités de non alignement des petites puissances…

Au-delà, la Chine forte de sa puissance, cherche à promouvoir son modèle [2] comme alternative au libéralisme.

Dans ce renouveau du réalisme forcené au sein des relations internationales, émerge également du côté occidental un néo-idéalisme qui va dans le sens d’une approche morale de la géopolitique des intérêts. Selon Benjamin Tallis, le néo-idéalisme [3] consiste à affirmer la souveraineté pleine des nations pour rejoindre volontairement les sphères d’intégration, valoriser l’avantage concurrentiel des démocraties sur les autocraties en construisant des sociétés plus inclusives (fortement abimées avec la mondialisation), tout en en acceptant l’ordre international libéral.

Dans cette nouvelle phase de la mondialisation, de multiples questions émergent : quel devenir pour les organismes multilatéraux (OMS, Conseil de sécurité etc…) ? Quelle orientation des politiques de puissance ? La guerre en Ukraine illustre le passage du potentiel à l’acte, le retour de la question nucléaire et de sa doctrine.

Thomas Gomart montre bien dans son dernier ouvrage [4] l’enchevêtrement des intérêts géopolitiques et des questions globales dans ce qu’il appelle la Grande Stratégie (énergie/climat).

Dans l’espace et le cyberespace se combinent de façon typique les dimensions géopolitique et géoéconomique : course technologique à la puissance, enjeux économiques, soft power... Même les facteurs classiques de la puissance sont réactualisés par le progrès scientifique et technique : terre et métaux rares, câbles sous-marins et espaces maritimes, pipelines, taille de la population, pression environnementale, frontières... Sans oublier l’anticipation, l’agilité, la protection de ses intérêts, le travail d’influence qui relèvent plutôt de l’intelligence économique.

Le monde connaissait depuis quelques années une « mondialisation à front renversé » et désormais ces derniers mois une fragmentation de l’espace économique et financier mondial. Les années 2010/2022 révèlent un monde entre disruptions et recherche de nouveaux équilibres entre les puissances, sur la question climatique, sur l’organisation des échanges entre pays à système de valeurs multiples, sur la course aux technologies essentielles, sur la question fiscale et celle des paradis fiscaux etc...

La guerre en Ukraine et ses multiples enjeux constituent un moment historique inédit et une responsabilité majeure pour l’Europe afin de « réamorcer un projet essentiel » sur une voie positive citoyenne et de sécurité.

GEOPOWEB, par des contributions inédites de qualité universitaire, est un lien entre la recherche et un public averti.

Le site s’attache à une triple lecture souvent entremêlée : géopolitique [5], géoéconomique [6] et philosophie politique, dans un monde en partie virtualisé. La philosophie et la théorie politique en constituent souvent les fondements.

Ce croisement permet de rendre intelligible au moins en partie, les grands mouvements systémiques. Dans la partie essais, on consultera le tableau idéal-typique des différents champs [7]. Aujourd’hui l’opposition n’est plus vraiment de mise entre ces deux grandes approches. Peut-être un exemple de défragmentation des savoirs...

Les territoires et la géographie n’ont pas disparu, au contraire de l’illusion de « la mondialisation heureuse ». La géopolitique contemporaine s’est enrichie de multiples apports [8]. Elle permet de « lire » le monde : art de pondérer deux forces (dynamiques et inerties), tout en prenant en compte l’histoire dans une dimension socio-spatiale [9]. Page officielle :

https://www.linkedin.com/company/g%C3%A9opoweb/?viewAsMember=true

NE PAS HÉSITER à faire connaître vos propositions de contributions dans les trois champs évoqués.

https://geopoweb.fr ou patrick.lallemant@sciencespo-lyon.fr

Les auteurs considèrent que la géoéconomie et la géopolitique font système, même si bien sûr les approches universitaires diffèrent à l’origine [10]. Mais si l’on envisage l’explication des rivalités conflictuelles entre les pays avec un regard cosmographique, on insistera dans une logique géopolitique plutôt sur les territoires, la construction de nouveaux murs... avec une approche géoéconomique, on mettra plutôt en valeur les stratégies d’Etats, la multiplicité des acteurs, la guerre technologique...

A titre d’exemple, les tensions en méditerranée orientale mêlent la dimension géopolitique (affrontement de puissances régionales, crise de l’Otan, sphère d’influence vis à vis du Maghreb, flux migratoires... ) et géoéconomique (partage des ressources en gaz, des marchés du Maghreb) et même celle de philosophie politique (puissance démocratique versus puissance autoritaire et nationaliste aux valeurs différentes) [11].

De façon plus large d’autres incendies se sont ouverts sur la question des frontières (Haut-Karabakh, Donbass ukrainien...) Désormais l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février 2022, va conduire à réactualiser et réévaluer la dimension purement militaire du hard power. Puissance et expansion territoriale semblent de retour.

En un sens, le contexte géopolitique peut aussi consacrer l’influence du faible au fort. Attitude de passager clandestin, regain des conflits territoriaux, disruption et crise démocratique. L’impression générale est celle d’un certain chaos. Sa cristallisation conséquente, se présente sous la forme d’une double résistance - celle des Etats et des frontières. Si une forte interdépendance demeure toutefois dans « un espace fini », la mondialisation s’inscrit désormais dans un front renversé, expression d’origine militaire qui prend aujourd’hui le sens de « fonctionner à l’envers »...

Les affrontements d’aujourd’hui ne sont pas uniquement stato-centrés, car les grandes entreprises sont des agents géopolitiques d’influence majeure. La guerre économique n’est plus une figure de style (Thierry de Montbrial), les sanctions économiques lourdes en préfigurent la dimension systémique.

La géoéconomie n’a pas détrôné la géopolitique des territoires. Face aux menaces, le primat est désormais aux questions de sécurité interne et externe (y compris sanitaire). La cyberguerre, les attaques de drones participent au retour des questions de sécurité ... des Etats et des territoires en partie virtualisés. Avec la généralisation et la maturité de ces nouveaux outils, on rentre plutôt dans une cyberguerre froide qui élargit considérablement les structures de la puissance au sens de Susan Strange.

Dans les années 90, le développement de la géoéconomie avec Edward Luttwak, a eu le mérite de mettre en évidence le poids de l’économique dans la recherche de puissance mais on ne saurait ignorer en ce début de XXIème siècle, la persistance des territoires qu’ils soient physiques ou largement virtualisés, sans compter les différences de modèle politique et économique. Un système de mondialisation hors valeurs n’a pas de sens (J.E. Stiglitz). Observons quelques exemples :

- La nouvelle Commission d’Ursula von der Leyen s’est déclarée géopolitique, elle connaît un véritable « baptême du feu » avec les rivalités de territoires à ses frontières (Turquie/ Grèce, Brexit...) et désormais avec la guerre entre la Russie et l’Ukraine. La recherche de plus de souveraineté réintroduit les Etats (et le droit national ?) qui doivent inventer de nouvelles coopérations avec les entreprises pour favoriser par exemple les relocalisations des chaînes de valeur stratégiques. Elles ne vont pas de soi !

- La crise sanitaire (Covid-19) est malheureusement une expérience majeure d’affrontement géopolitique (géopolitique des masques, vaccins, intelligence artificielle, cyber-sécurité...). La question du coronavirus au delà du drame humain, introduit avec fracas de multiples dimensions et entrelacements des variables explicatives. C’est un véritable défi pour les chercheurs : affrontement entre la raison économique et la raison éthique, rôle des Etats et question du lien social, sécurité stratégique... L’économie du virus est une formule totalement aseptisée. [12]

Même au niveau national, l’idée de souveraineté économique retrouve des couleurs par des prises de décisions fortes. Pour autant ces inflexions ne constituent pas encore un changement de logiciel, ni surtout une stratégie durable. Selon les moments historiques ou les ministres, la souveraineté économique apparait souvent à géométrie variable. A suivre donc...

- Exemple : interdiction du rachat de Photonis par Teledyne, de Carrefour par Couche-Tard (« un maillon essentiel de la souveraineté alimentaire ») ou bien Bruno Le Maire qui sermonne Volkswagen concernant sa décision d’arrêter la fourniture de moteurs diesels pour les sous-marins de la Marine française...

Les révélateurs de la dimension systémique d’une « mondialisation à front renversé » ne manquent pas  : climat, santé, catastrophes « naturelles », fractures sociales, affrontements géopolitiques etc... Le dernier rapport (9 août 021) du GIEC, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, affirme que le dérèglement touche toutes les régions du monde, avec une rapidité exceptionnelle. Le rôle des activités humaines est désormais incontestable sur le réchauffement climatique.

Depuis quelques mois, la fragmentation de l’espace économique et financier mondial s’instaure comme une tendance lourde en rupture avec la dynamique enclenchée au milieu des années 80.

L’idée de souveraineté (à ne pas confondre avec souverainisme) semble s’imposer à nouveau dans les discours politiques sous de multiples dimensions, en attente de mesures significatives relevant plutôt du temps long.

pdf

Mots-clés

géopolitique
géoéconomie

Notes

[1Dernier vol pour Pékin. La Chine s’organise face à l’Occident. Novembre 022. Editions de l’Observatoire

[2Alice Ekman. Rouge vif. L’idéal communiste chinois. Février 022 Editions de l’Observatoire. Le parti communiste reste le fondement du système de gouvernance, assure la supervision des ministères et administrations, entreprises, écoles et universités, médias

[3B. Tallis a passé cinq ans à l’Institut des relations internationales de Prague, où il a dirigé le Centre pour la sécurité européenne, conseillé de nombreux gouvernements européens, édité la revue New Perspectives

[4Les ambitions inavouées. Ce que préparent les grandes puissances. janvier 023 Tallandier

[5Etude des rivalités de pouvoir sur des territoires et sur les hommes qui s’y trouvent (Y. Lacoste)

[6Croisement relations internationales, géopolitique et sciences économiques (Pascal Lorot)

[7Article et tableau : logiques géopolitiques et géoéconomiques

[8Histoire, économie, sociologie, politique et relations internationales...

[9Olivier Zajec, spécialiste de la pensée de Nicolas Spykman, qu’il définit comme une géo-sociologie avant l’heure...

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