Automobiles, crises environnementale, formes du capitalisme... « L’électrification des procédés industriels » est au coeur de la transition. Les transports représentent 25% des émissions de CO2. Dans cet article passionnant, Sophie Boutillier (1) - dans le contexte que l’on sait - analyse le basculement en cours du moteur thermique vers le moteur électrique, symbolisé par un parallélisme historique entre les usines gigantesques de Henri Ford et celles d’Elon Musk. « Le nouveau capitalisme industriel en transition » fait face à des enjeux économiques de taille (recherche d’économies d’échelle), sociaux et environnementaux. Mais l’article de Sophie Boutillier est bien plus que cela. C’est aussi au delà une réflexion sur les procédés industriels avec en contrepoint un contexte (…)
PERIMETRE STRATEGIQUE : France ou projets UE
LES GIGAFACTORIES, BIG IS BEAUTIFUL ? GIGAFACTORY ET DÉCARBONATION, DEUX MOTS QUI VONT TRÉS BIEN ENSEMBLE ? Sophie BOUTILLIER
INTELLIGENCE ECONOMIQUE. SÉCURITE ÉCONOMIQUE ET ENTREPRISES STRATÉGIQUES
Les années 2020/24 sont celles d’un débordement du soft power, celui-ci quelquefois ressenti comme « rassurant », sorte d’euphémisation de la violence... Dans cette période, la figure d’un Etat stratège (un mot creux) était souvent avancée pour s’inscrire dans le long terme, cerner les enjeux et dépasser les menaces.
La sécurité nationale consiste à combiner des moyens multiples (défense, diplomatie, domaines juridique, économique, politique...) pour protéger les intérêts nationaux essentiels et répondre aux besoins élémentaires de la population. Elle est synonyme d’intégration du territoire et de protection. Elle passe en grande partie par la sécurisation des entreprises face aux prédations étrangères, à travers un arsenal législatif et règlementaire analysé ci-dessous. Souvent (…)
GUERRE ÉCONOMIQUE : NOUS DEVONS CHANGER DE GRILLE DE LECTURE ! Nicolas MOINET
Nicolas Moinet occupe une place particulière dans le domaine des questions stratégiques. Spécialiste de l’intelligence économique (I.E), il a participé au Rapport Martre (1), l’un des actes fondateurs de l’I.E en France. Dans cet article il nous propose - avec des « exemples douloureux » - de construire au-delà des effets de communication, une nouvelle grille de lecture stratégique nécessairement systémique et non linéaire (à découvrir ci-dessous). Il ne sert à rien en effet de déplorer la perte d’entreprises, lorsque les autres pays construisent leur sécurité nationale y compris par la prédation. La guerre économique est une continuation de la politique ou de la guerre par d’autres moyens. Face au vide stratégique que connaît la France depuis de nombreuses années, les nouvelles (…)
COWORKING ET GIGAFACTORIES, VERS UNE NOUVELLE UTOPIE ? Sophie BOUTILLIER et Eve ROSS
Dans le cadre d’une réindustrialisation des friches industrielles, Sophie Boutillier et Eve Ross (1) mettent en perspective deux modèles : le coworking et les gigafactories. Le coworking a débuté historiquement aux Etats-Unis, mais connait un fort développement en France, en particulier avec la pandémie. Il permet une dynamique entrepreneuriale hors hiérarchie (vision locale, proximité professionnelle et familiale) facilitant le partage d’idées et de projets. Si le coworking s’inscrit dans une forme d’émiettement du processus productif, les gigafactories (ex : fabrication de batteries électriques) relèvent de l’industrie 4,0, une source d’emplois qualifiés mais peu nombreux... (1) Sophie Boutillier est spécialiste de la théorie de l’entrepreneur, Université du Littoral-Côte (…)
LES MINES AU SERVICE D’UNE SOUVERAINETÉ DECARBONÉE. Par Didier JULIENNE
Un titre paradoxal, pourtant... Dans ce texte, Didier Julienne (1) mobilise l’histoire longue pour analyser le lien entre économie et mines, au nom de l’intérêt général, jusqu’à la période contemporaine pour des structures productives en marche vers la décarbonation. Les enjeux sont fondamentaux : géopolitique des mines, risques de dépendance vis à vis des producteurs de métaux, type d’industrialisation et bien sûr questions environnementales. Le sujet des batteries de la voiture électrique en constitue une illustration symbolique.
(1) Didier Julienne est Président de Commodities & Resources. Il dispose par ailleurs d’une multi-expérience dans les métaux stratégiques et critiques. Nous remercions l’auteur pour l’autorisation de publication du texte de sa conférence d’ouverture (…)
REINDUSTRIALISER LA FRANCE : UN PARI IMPOSSIBLE ? LA STRATEGIE.
Laurent Izard nous propose d’entrer dans l’analyse des difficultés industrielles majeures de la France contemporaine en deux temps. Le premier article était d’abord un constat documenté. Il est suivi dans cette deuxième partie de propositions stratégiques face à ce qu’il faut bien appeler « un déclin ». Il faut retrouver un volontarisme fort pour reconstruire une souveraineté économique industrielle, en abandonnant les faux semblants de la concurrence, comme jeu à somme positive. Le droit extraterritorial américain constitue une illustration forte de l’inégalité de la position des acteurs. La guerre économique est une réalité. Niveau de concurrence, réforme de la finance, développement du périmètre stratégique etc..., sont questionnés pour élaborer une véritable politique industrielle (…)
RÉINDUSTRIALISER LA FRANCE : UN PARI IMPOSSIBLE ? Par Laurent IZARD
Laurent Izard (1) nous propose d’entrer dans l’analyse des difficultés industrielles majeures de la France contemporaine et ceci en deux temps. Le premier article ci-dessous (partie I) est d’abord un constat documenté, qui sera suivi de propositions stratégiques (partie II) dans un deuxième article à paraître sous peu, face à ce qu’il faut bien appeler « un déclin ». Le mot « déclin » est un terme valise, polémique, chargé politiquement et émotionnellement. Pourtant il n’y a désormais aucun doute scientifique sur la perte massive d’emplois industriels - et pas seulement selon la logique d’évolution sectorielle (cf Jean Fourastié) ou bien celle de l’externalisation - qui ont largement joué comme un voile d’ignorance. Dans cette première partie, l’auteur développe des arguments ciselés (…)
« RESPONSABILITE DES ENTREPRISES : QUAND L’HISTOIRE S’ACCELERE… ». PAR SYLVIE MATELLY
Le capitalisme actionnarial semble trouver ses limites. Et si l’entreprise (re) devenait un partenaire essentiel du changement social et pas seulement économique, au cœur du dessin d’avenir pour nos démocraties ? Dans cet article sur la RSE, Sylvie Matelly (1) porte une vision optimiste raisonnée sur le rôle actuel et à venir des entreprises. Elles sont plus que jamais un outil majeur de changement... sous condition de trouver un nouveau contrat social entre la direction, les investisseurs, les clients et le régulateur, en évitant toute dénaturation par les lobbies, le court-termisme etc... Il s’agit en somme de rétablir la confiance entre les différents partenaires de l’entreprise et plus largement au sein de la société globale. « La confiance est un lien social, structurant, qui (…)
BANQUES ET MARCHÉS, UN ENJEU GÉOPOLITIQUE MAJEUR. Par Alain LEMASSON
« Il faut voir ainsi dans l’insuffisance de capital-risque un facteur déterminant de l’absence de Gafams européennes ». Dans cet article Alain Lemasson (1) nous rappelle dans un premier temps, que le marché financier permet d’évaluer les risques. Tout repose sur la qualité des informations recueillies (balance rendement-risque). Toutefois selon Robert Boyer, si le décloisonnement est source d’’innovations financières, il accroît les risques. La crise des subprimes en fut une illustration caricaturale. L’auteur développe son analyse sur la complémentarité banques/ marché financier et l’interdépendance systémique qui en découle. « La bourse est un lieu de synthèse d’éléments contradictoires ».
Dans la dernière partie de son article, Alain Lemasson présente cette complémentarité comme (…)
📌 PREMIERES MESURES DE SOUVERAINETE ECONOMIQUE ET TECHNOLOGIQUE POUR L’EUROPE. UN TOURNANT ?
Entre Berlin, Paris et la Commission, depuis la crise du Covid-19, il existe un « alignement exceptionnel des planètes » pour aller dans le sens d’un nouveau projet européen avec une doctrine plus réaliste des relations internationales. On ne peut s’empêcher de remarquer de nombreuses inflexions avant même la crise sanitaire. L’Europe, prise en tenailles entre les Etats-Unis et la Chine, aurait-elle enfin mesurée la gravité des enjeux, pour éviter d’être « l’idiot du village planétaire » ? Il était un temps où l’on parlait des cycles d’europessimisme et d’euro-optimisme. Le rebond après les difficultés ! Restons prudent toutefois sur les changements importants de doctrine - autour des questions de souveraineté économique et technologique - car ce n’est pas, de ne pas avoir reçu depuis (…)
LE CAPITALISME DE PLATEFORME ET LA PRECARISATION DE L’EMPLOI, UNE REALITE REINVENTEE ? Par Sophie BOUTILLIER
Il n’est jamais simple et (presque) toujours polémique de définir le capitalisme. Tentons une stylisation minimale et (presque) consensuelle : un système économique basé sur la détention d’actifs privés produisant une économie de l’innovation. Au coeur de ce système, l’entrepreneur (notamment défini par J. A. Schumpeter) assume le (les) risque (s). Avec une perspective historique, Sophie Boutillier (1) vous propose d’analyser qui supporte aujourd’hui les risques dans le capitalisme de plateforme (souvent résumé par l’ubérisation). La plasticité du mode de production capitaliste a favorisé l’externalisation des actifs et des aléas. La mondialisation, phénomène d’accélération des dynamiques économiques, sociales…, a produit un arasement des frontières entre le statut salarial, construit (…)
RENAULT, ENTRE INTERVENTIONNISME DE L’ÉTAT ET DEFICIT STRATEGIQUE. PAR A. LOUVEL
Dans cet article, Aurélien LOUVEL (1), met en perspective historique les difficultés de Renault dans le cadre de ses alliances et ceci bien avant la crise sanitaire du Covid-19. C’est un jeu entre de multiples acteurs aux cultures et intérêts souvent éloignés. L’industrie automobile, symbole de la puissance industrielle d’hier, pourrait l’être aussi pour demain avec les nouveaux enjeux technologiques. L’auteur insiste sur la loi Florange qui renvoie aux ambiguïtés de la gouvernance entre capital privé et Etat-actionnaire. Ce dernier a parfois du mal à s’incarner dans le concept d’Etat stratège en raison d’une réflexion stratégique inachevée.
(1) Étudiant à IRIS SUP en relations internationales. Il travaille conjointement dans le commerce automobile sur l’échelle européenne. (…)
L’INTELLIGENCE ECONOMIQUE EN ACTION (S). Analyse de cas pratiques par Nicolas MOINET
L’intelligence économique en action(s). Analyse de cas pratiques par Nicolas Moinet (et Ines Elhias)
Nous remercions Nicolas Moinet (1) et Va éditions (2) pour la confiance accordée à GeopoWeb ayant permis la publication de quelques cas pratiques d’intelligence économique que l’on pourra lire en 2eme partie (tirés de l’ouvrage dirigé par N. Moinet, cf ci-dessous).
La mondialisation s’est révélée ne pas être un jeu à somme positive. Dans ce cadre, la stratégie devient une variable essentielle de placement des entreprises sur les marchés et de gains en termes de compétitivité. En France, le Rapport Martre a officialisé le lancement de l’IE en 1994, définie comme « l’ensemble des actions coordonnées de recherche, de traitement et de distribution, en vue de son exploitation, de (…)
De la FUSION ALSTOM-SIEMENS à ALSTOM- BOMBARDIER ?
A lire sur la fusion éventuelle entre Alstom et Bombardier Alstom-Bombardier : dans l’attente du feu vert de l’autorité européenne de la concurrence. Le Monde du 18 février 2020. J.M. Bezat https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/02/18/alstom-bombardier-dans-l-attente-du-feu-vert-de-l-autorite-europeenne-de-la-concurrence_6029948_3234.html CRRC ou le cauchemar ferroviaire chinois d’Alstom et Siemens. Le Monde du 6 février 2019. F. Lemaître https://www.lemonde.fr/economie/article/2019/02/06/crrc-ou-le-cauchemar-chinois-des-deux-industriels-du-ferroviaire_5420014_3234.html
FUSION ALSTOM-SIEMENS : PETIT RAPPEL HISTORIQUE
Alstom est un fleuron industriel français qui repose sur deux piliers : le transport et l’énergie. En 2014, la branche énergie d’Alstom (représentant 70 % de (…)
LE DOSSIER STX/FINCANTIERI. L’Etat à la manoeuvre
Le dossier STX/Fincantieri : son déroulement, le rôle de l’Etat
L’affaire STX a subi un revirement de situation le 27 juillet 2017. STX France est une société de construction navale de la branche française de STX Europe. Elle comprend notamment les chantiers de l’Atlantique, partie intégrante du patrimoine maritime français. En effet le nouveau gouvernement a décidé de nationaliser temporairement STX France, dans l’attente d’un accord plus équilibré avec Fincantieri, société de construction navale italienne, dans les secteurs des navires de croisière, de transport et militaire. Pour rappel, Fincantieri était le seul repreneur européen à s’être manifesté après la mise en vente de STX France par la maison mère sud-coréenne placée en redressement judiciaire. Le gouvernement du Président (…)
FUSION ALSTOM-SIEMENS : un déficit stratégique de l’Etat français et de l’U.E...
Echec de la fusion Alstom-Siemens : un déficit stratégique de l’Etat français et de l’U.E
Le 6 février 2019, la Commission européenne met son veto à la fusion Alstom-Siemens, un échec supplémentaire pour un futur « Airbus du rail » et/ou champion européen. Des projets qui semblent échouer les uns après les autres. La Commission possède un droit de veto sur les grosses fusions depuis 1989.
On suivra dans les années à venir la stratégie de l’entreprise chinoise du rail CRRC, née du rapprochement de 2 entreprises d’Etat. En somme un exemple de plus, s’il en fallait, de guerre économique entre un capitalisme d’Etat et un capitalisme occidental largement privatisé, dit autrement, entre un empirisme économique et une sacro-sainte doctrine néo-libérale aveuglée
CRRC s’est déjà (…)
DOSSIER FINCANTIERI : quel avenir pour l’industrie navale européenne ?
1. Dossier Fincantieri : quel avenir pour l’industrie navale européenne ? Etat des lieux, novembre 2018
A titre de rappel, l’appellation « Chantiers de L’Atlantique » désigne le plus grand chantier naval d’Europe, au premier plan dans la course au gigantisme des navires. Implanté à Saint-Nazaire, il représente un enjeu stratégique, militaire et commercial majeur pour l’industrie française.
En juin 2016, la société STX France, détenant 66,66 % des chantiers, est placée en liquidation judiciaire et lance un appel d’offre, qui voit Fincantieri, constructeur naval italien, se positionner en tant que seul repreneur crédible. A la suite de multiples négociations, noyées au milieu des vicissitudes politiques liées aux intérêts nationaux que représente le rachat, semble se profiler en (…)
LE PARTENARIAT BOMBARDIER-AIRBUS, reflet d’une compétition acharnée
Quels sont les enjeux de ce partenariat pour le secteur de l’aéronautique ?
L’aéronautique est un domaine si particulier qu’il ne peut tolérer une production fragile et laborieuse. C’est pourquoi, les trois grands avionneurs mondiaux, Boeing en première place, Airbus au deuxième et enfin Bombardier, se positionnent sur un marché réduit, technique mais très lucratif. Ces constructeurs d’aéronefs toujours plus grands, toujours plus gros et toujours plus rapides se mènent alors la vie dure. Il faut pouvoir proposer une gamme complète, du petit porteur au long courrier. S’affirmer est un enjeu majeur afin de remporter des contrats d’acteurs privés (comme les compagnies aériennes) et publics (flotte militaire). Entre compétition technologique, économique, entre appels d’offre manqués et (…)
Le GROUPE PSA, un groupe stratégique
LE GROUPE PEUGEOT SOCIETE ANONYME
Ses principales activités, son poids dans le marché national et mondial, ses difficultés ces dernières années, l’évolution de son capital avec l’entrée de Dongfeng et de l’Etat, la revente à la BPI, brevets et domaines de recherche. Sa situation aujourd’hui. Le groupe PSA est-il un groupe stratégique ?
LE GROUPE PEUGEOT SOCIETE ANONYME
Crée en 1965, le groupe PSA est un constructeur automobile spécialisé dans les véhicules particuliers et utilitaires, les équipements automobiles, les transports et la logistique. PSA exploite les marques automobiles Peugeot, Citroën, DS, Vauxhall et Opel. L’actuel président du Directoire et PDG, est l’homme d’affaire portugais Carlos Tavares. Groupe du CAC40, PSA est le 10e constructeur mondial en 2014. En (…)
L’AXE TECHNOLOGIQUE : Gemplus/ Gemalto, Daily motion
1. LES SOCIETES GEMPLUS/GEMALTO
L’origine de ces sociétés. Leurs activités notamment stratégiques. Leurs déboires et rachats. La réaction des autorités françaises (Pourquoi ? Comment ?). Où en est Gemalto aujourd’hui ? Ses défis, quels propriétaires ? L’affaire Gemplus/Gemalto, une perte technologique pour le pays ?
Gemplus est une société spécialisée dans la fabrication de cartes à puce fondée en 1988 par six ingénieurs de Thomson. Ceci fut rendu possible par 100 millions de Francs d’aides publiques et d’importantes commandes de France télécom pour ses cartes téléphoniques. L’entreprise se développe très vite dans les années 90 avec une croissance de 40 % par an. Elle n’a que très peu de concurrents. Le savoir faire de Gemplus a attiré les investisseurs américains et l’entreprise (…)
UNE SYNERGIE D’ACTIVITES ? Engie, EDF et Areva
ENGIE, EDF, AREVA...
Une synergie d’activités ? Origine historique, poids mondial et activités de ces 3 géants. L’EPR, enjeux et déboires. Quel partenariat EDF/Areva ? Une alliance objective sur le modèle « je t’aime moi non plus » ? Engie et EDF seront-elles les sauveurs de la filière nucléaire française ?
Origine historique, poids mondial et activités de ces trois géants
Engie est un groupe industriel énergétique français, issu de la fusion entre GDF (datant de 1946) et Suez. Jusqu’en 2015, ce groupe est connu sous le nom GDF-Suez. Il prend alors le nom d’Engie. L’Etat français est son principal actionnaire (1/3 du capital). Il a pour activité la fourniture d’énergie et de services. Il est expert dans trois domaines : électricité, gaz naturel et services à l’énergie. Il (…)